Ce lieu nous parle d’Europe :
L’inspiration de cette gare est nettement constructiviste, une école architecturale née dans les années 1930. Cette gare s’intègre dans un style architectural européen et mondial, comme beaucoup de bâtiments contemporains.
La station de métro a été conçue par l’architecte italien Alessandro ANSELMI en 1994.
Né en 1934, cet architecte romain réalise en 1989 l’hôtel de ville de Rézé, à Nantes, avec un projet mettant en valeur l’unité d’habitation voisine construite par Le CORBUSIER (une jumelle de la célèbre Cité radieuse de Marseille). Comme dans d’autres projets, il fait oeuvre d’urbaniste autant que d’architecte en reliant des bâtiments épars, créant ainsi des liaisons entre des parcelles urbaines vouées à des fonctions différentes.
La même démarche se retrouve ici :
Au premier plan à gauche, la mairie de Sotteville-lès-Rouen avec, au pied, la voie ferrée du Métrobus, puis la route et le centre commercial au deuxième plan.
La toiture métallique imaginée par Alessandro ANSELMI forme une arche qui tisse un lien entre toutes ces constructions.
Au fond, on aperçoit les immeubles Garibaldi construits par Marcel LODS, architecte urbaniste et pilier de l’architecture fonctionnaliste.
Histoire de la construction de la station de métro de Sotteville-les-Rouen
Pièce maîtresse de la transformation de la place de l’Hôtel de ville, cet ensemble est composé de la station du métrobus, d’un parking souterrain, et de quelques commerces.
Son architecture constitue un fait urbain singulier. Elle est constituée de deux voûtes métalliques, ponctuées de piques lumineuses, construites en 1994, qui évoquent un dos de hérisson, des becs de toucan ou des lances à l’assaut du ciel.
L’arche en forme de bec de toucan lance son aile protectrice sur les rames du métrobus.
Le dos de hérisson, ou les lances de la bataille de San Romano, couvre le parking et les commerces.